Leila Oliveira
Ce personnage fait partie de l'association Notre Destin.

Leila Oliveira est née en Angola, à Luanda, le 15/07/2000, d’un père portugais et une mère angolaise, tous deux fonctionnaires.

Assez rapidement dans sa jeunesse, elle comprend qu’elle veut parcourir le monde pour aider les populations, dans des projets citoyens. Elle choisit donc de faire des études de gestion de la logistique, qui correspondent le mieux au type d’activités qui l’intéressent.

Elle est fille unique et ses parents voulaient qu’elle choisisse une vie calme et bien rangée près d’eux. Ce qui était à l’opposé de son projet personnel. Par conséquent, elle ne s’est jamais bien entendue avec ses parents et à choisi, très tôt dans sa vie active, de vivre à Bruxelles, dès janvier 2025. Elle retournait en visite chez ses parents deux fois par an à Luanda. Son père décède d’un cancer le 10/06/2031, suivi de peu par sa mère le 3/11/2035 à la suite d’un AVC.

D’aussi loin qu’elle se souvienne, elle s’est toujours sentie concernée par le sort et le bien-être des autres, par l’importance des droits fondamentaux et de leur défense. En parallèle, l’injustice, la corruption et l’égoïsme des puissants l’ulcéraient. Mais comment un insecte peut-il se mesurer à des géants possédant tout, notamment la mainmise sur les réseaux d’information (ou de désinformation).

C’est au cours d’une mission au Soudan qu’elle rencontre, en février 2030, une jeune éthiopienne, Yannet Abebe, logisticienne comme elle. Elles se sont immédiatement entendues, partageaient les mêmes idées, avaient envie de faire bouger les choses avec la même fougue.

Elles décident de tenter de créer un groupe international citoyen de réflexion en vue de mettre sur pied des actions concrètes de grande envergure pour changer de paradigme de société. Vaste programme. Elles inondent leurs réseaux sociaux de messages divers et finalement, elles trouvent treize autres personnes aussi motivées qu’elles avec qui elles fondent, en 2032, une association internationale nommée Notre Destin. Cette association aura une influence capitale dans le changement de mentalité des citoyens.

Elle prend une année sabbatique en 2039 avec l’intention de faire le tour du monde pour mieux découvrir tous les acteurs de Notre Destin. Après avoir rendu visite à Chingis Batbayar à Oulan-Bator, pendant trois mois, elle se rend à Osaka pour rendre visite à Hiromi Kimura, cofondatrice. C’est là qu’elle aura le coup de foudre pour le frère de Chihiro Kobayashi, la compagne de Hiromi. Kane Kobayashi est artiste peintre. Ils emménagent dans un appartement à Osaka au mois de juin mais Kane meurt le 11 octobre, percuté par une voiture. Leila est enceinte et ils devaient l’annoncer dans les jours qui venaient. Il lui faudra longtemps pour se remettre de ce choc terrible. Elle reste un moment au Japon, bien entourée par Hiromi et Chihiro. Elle rentre en Belgique début décembre, où elle retrouve avec émotion ses amis proches et son travail. Elle accouche d’une fille, Manuela, le 27/04/2040.

Durant l’enfance de Manuela, Leila travaille essentiellement en bureau et voyage peu, pour se consacrer à sa fille. Mais elle reprendra progressivement des missions à l’étranger pendant les vacances scolaires en partant avec elle sur le terrain.

Lors de la fête organisée le 15/07/2055 pour la parution du livre de recettes de Manuela, « 50 recettes de limaces », Leila rencontre Aloïs von Randwick, qui lui plaît énormément. Il est chef cuisinier et restaurateur, il possède trois restaurants à Bruxelles et à fait le tour du monde. Ils resteront ensemble toute leur vie.

Un des amis proches de Aloïs est Oliver Anderson, le père de Tim Anderson, cofondateur avec Laura Da Silva du consortium SidTrav. De ce fait, les valeurs véhiculées par Notre Destin influencera considérablement celles de SidTrav.

Leila restera active aussi bien dans son travail en ONG qu’au sein de Notre Destin jusqu’à ses 70 ans. Après quoi, elle se consacrera à ses hobbies, à l’écriture de son livre sur son association, et plus tard, à ses deux petits enfants, Arsène et Julien Kleyer, arrivés assez tardivement.